Le prophète Daniel et la vision scellée pour des "Temps Lointains"



Le prophète Daniel a reçu une vision extraordinaire, mais elle n'était pas destinée à être comprise immédiatement.


Dans Daniel 8, il décrit une vision si complexe et profonde qu'il déclare : « J'étais stupéfait de cette vision, et personne ne la comprenait ». Cette expression souligne le caractère mystérieux et inaccessible de la révélation divine à l'époque. Personne du temps de Daniel n'avait la capacité de comprendre pleinement la signification de cette prophétie, un fait également souligné par l'ange qui lui parlait.


Sa vision fait référence à un pouvoir symbolisé par la « petite corne ». Cette corne se développe et gagne en influence, devenant une force majeure ayant un impact sur le « Lieu Saint » et sur l'histoire de l'humanité. L'ange dit à Daniel que la vision ne concerne pas seulement le contexte contemporain de Daniel, mais « le temps de la fin ! », clarifiant que les événements décrits se dérouleront beaucoup plus tard dans le temps. Cette vision était liée à la fin d'une longue période, et son sens ne serait complètement révélé qu'à ces temps lointains.


Un aspect crucial de la vision est l'instruction claire que reçoit Daniel : « Toi, scelle cette vision, car elle concerne des temps éloignés ». Cet acte de scellement souligne que l'interprétation correcte de cette prophétie ne serait pas accessible aux générations passées, mais était destinée à être révélée seulement au moment opportun, lorsque « le temps de la fin » serait proche. Ainsi, la prophétie est restée scellée pendant des milliers d'années, protégée des interprétations prématurées ou incorrectes.


Un autre élément significatif de la vision est la période de « deux mille trois cents soirs et matins », dont il est dit qu'elle passera avant que « le Lieu Saint soit purifié ». Ce n'est pas une période ordinaire de jours littéraux, mais un calcul prophétique dans lequel un jour symbolise une année. Ainsi, la période de 2300 ans devient un point de repère essentiel pour identifier le moment où l'interprétation de la vision deviendra claire et compréhensible.


« La vision des soirs et des matins, dont il a été question, est vraie » — une réaffirmation de la véracité de la prophétie et de son importance pour les « temps lointains ». Cette phrase souligne une fois de plus que la vision de Daniel n'est pas seulement un message vague ou symbolique, mais une réalité qui sera accomplie exactement comme elle a été prophétisée. C'est pourquoi Daniel est de nouveau instruit de sceller la vision, celle-ci étant destinée à être déchiffrée et comprise seulement lorsque le temps spécifié serait venu.


En conclusion, l'interprétation correcte de cette vision ne pouvait être connue au temps de Daniel ou dans les siècles qui suivirent immédiatement. Cette connaissance est réservée pour le temps de la fin, et l'ange souligne clairement que ce n'est qu'en ces temps que « la vision sera comprise ». Il est essentiel de comprendre que le scellement de la vision avait un but précis : empêcher une compréhension prématurée et assurer que sa vérité ne serait révélée qu'au moment opportun, une fois les 2300 ans accomplis.


Les interprétations erronées de la prophétie :

Antiochus Épiphane et l'incompréhension des temps


Au fil des siècles, certains commentateurs bibliques ont associé la « petite corne » de la vision de Daniel à la figure historique d'Antiochus Épiphane. Celui-ci, un dirigeant hellénistique du IIe siècle av. J.-C., est connu pour la profanation du Temple de Jérusalem et pour ses persécutions contre les Juifs. À la lumière de cela, beaucoup ont vu en Antiochus l'accomplissement de la prophétie concernant la « petite corne ».


Cependant, cette interprétation n'est pas correcte. La prophétie de Daniel fait clairement référence au « temps de la fin » (Daniel 8:17), et Antiochus Épiphane a vécu bien avant ce moment. La vision ne concerne pas seulement un événement local dans l'histoire des Juifs, mais des « temps éloignés », qui ne s'étaient pas encore réalisés au temps d'Antiochus. Si l'interprétation correcte avait été liée à lui, il n'aurait pas été nécessaire de sceller la vision et de la réserver pour l'avenir. La prophétie parle d'événements qui se produiront uniquement au temps de la fin, de sorte qu'Antiochus ne peut être le personnage central de cette vision.


Daniel est averti que la vision ne sera pas comprise avant le temps, ce qui souligne la nécessité de la sceller : « Toi, scelle cette vision, car elle concerne des temps éloignés » (Daniel 8:26). Par conséquent, les interprétations qui ont émergé avant l'accomplissement des 2300 soirs et matins sont erronées, car le temps du dévoilement de la vision n'était pas encore arrivé. C'est l'essence de l'incompréhension qui a persisté au fil des siècles, y compris l'interprétation erronée qui lie Antiochus à la « petite corne ».


Clarifications de Jésus sur le "temps de la fin"


Même à l'époque de Jésus, le "temps de la fin" était encore lointain. Dans Matthieu 24, les disciples lui ont demandé des signes de la venue de la fin et de l'accomplissement des prophéties de l'Ancien Testament : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? ». Cette question reflétait leur préoccupation quant au moment où toutes ces prophéties allaient s'accomplir.


À cette époque, vers l'an 30 apr. J.-C., le Temple de Jérusalem existait encore. Bien que les disciples aient pu associer le « Lieu Saint » de la prophétie de Daniel au Temple physique, Jésus leur expliqua que les prophéties ne se référaient pas directement à ce Temple. La véritable signification du « Lieu Saint » dans la vision de Daniel est beaucoup plus profonde. Il ne s'agit pas seulement d'un lieu physique ou d'un bâtiment spécifique à Jérusalem, mais de tout ce qui concerne l'adoration authentique et la révélation divine que Dieu avait offertes à son peuple.


Jésus a vécu environ 200 ans après Antiochus Épiphane, mais les événements décrits dans la vision de Daniel étaient encore loin d'être complètement réalisés. Antiochus n'était qu'une petite séquence dans une longue série d'événements qui allaient suivre. Malgré les événements survenus du temps d'Antiochus, l'activité de la « petite corne » était loin d'être terminée. Comme cela était clairement indiqué dans la prophétie, cette activité devait se dérouler sur une période beaucoup plus longue, et les disciples de Jésus comprirent que le « temps de la fin » n'était pas encore proche.


Ainsi, l'activité prophétique associée à la « petite corne » ne s'est pas terminée à l'époque de Jésus ni immédiatement après. Les événements prophétisés s'étendent sur une longue période, et le « temps de la fin » indiqué par Daniel reste un point de référence pour l'accomplissement complet de la vision.


Une nouvelle et inédite interprétation de la prophétie en l’an 2024


En 2024, une nouvelle interprétation de la prophétie de Daniel, liée à la « petite corne », a émergé. Cette interprétation n'est pas basée sur des spéculations, mais sur une analyse rigoureuse, fondée sur des preuves théologiques, historiques et philosophiques, que chacun peut vérifier. Contrairement aux interprétations traditionnelles véhiculées au fil des siècles, cette nouvelle lecture de la prophétie offre une compréhension complètement différente et bien plus précise.


Cette interprétation affirme que le moment de comprendre la vision de Daniel est arrivé, maintenant, dans le « temps de la fin ». Il est essentiel que ceux qui souhaitent comprendre correctement la prophétie prêtent attention à cette découverte et « lisent et comprennent », comme Jésus lui-même nous a exhortés à le faire. « Que celui qui a des oreilles entende », et ceux qui cherchent la vérité doivent se pencher sur cette nouvelle interprétation. Ce message est vital pour notre époque, car la clé de la compréhension de la prophétie a enfin été décryptée, et ceux qui cherchent la vérité doivent être attentifs à cette révélation.


Le contexte historique de 280 av. J.-C. :

la période des QUATRE ROYAUMES HELLÉNISTIQUES


Pour comprendre correctement l'apparition de la « petite corne », il faut d'abord établir le contexte historique dans lequel cette corne pouvait apparaître. Après la mort d'Alexandre le Grand, son empire a été divisé entre quatre généraux. Ces généraux ont pris le pouvoir dans différentes régions de l'ancien empire. Le dernier de ces généraux est mort en 280 av. J.-C.


Selon les preuves historiques, la période des QUATRE ROYAUMES HELLÉNISTIQUES, qui a suivi la mort d'Alexandre le Grand, s'est également terminée vers 280 av. J.-C., lorsque le royaume de Lysimaque a disparu complètement.


Révisons ce qui leur est arrivé :

  • Le royaume ptolémaïque (Égypte) : a survécu jusqu'en 30 av. J.-C., lorsqu'il a été conquis par Rome.
  • Le royaume séleucide (Syrie et Babylone) : a survécu jusqu'en 63 av. J.-C., lorsqu'il a été conquis par Rome.
  • Le royaume macédonien (Antigonide) : a survécu jusqu'en 168 av. J.-C., lorsqu'il a été conquis par Rome à la bataille de Pydna.
  • Le royaume lysimaque (Thrace et Asie Mineure) : a disparu en 281 av. J.-C.


Le problème historique :

Ainsi, après 280 av. J.-C., on ne peut plus parler de QUATRE ROYAUMES, mais seulement de trois. Cependant, la prophétie parle de quatre cornes et de quatre royaumes. Par conséquent, C'EST LE MOMENT où la domination de la « petite corne » indiquée par la prophétie doit commencer.


En conclusion, on peut dire que, quelle que soit la manière dont on établit la fin de leur domination, qu'il s'agisse des quatre généraux d'Alexandre ou des quatre royaumes, on arrive toujours à l'année 280 av. J.-C., qui fut l'année où la « voie » a été ouverte pour l'affirmation de la « petite corne », et la période de 2300 ans a commencé à se dérouler. La prophétie mentionne clairement qu'à la fin de cette période, le « Sanctuaire » sera purifié.


La nouvelle puissance qui a accompli la prophétie de Daniel


Quelle puissance s'est élevée de la Grèce antique en 280 av. J.-C. pour accomplir tous les détails prophétiques ? La réponse est claire et précise : La Philosophie. Elle est née dans la Grèce antique et a commencé à se répandre rapidement après cette date, influençant profondément tous les aspects de la vie, de la politique à la religion en passant par la culture. Contrairement aux puissances militaires qui ont dominé auparavant, la Philosophie a conquis le monde par la pensée et l'idéologie, rejetant toute forme de révélation divine et remplaçant les croyances traditionnelles par des explications rationnelles, fondées sur la raison humaine.


La Philosophie a pris le contrôle non par la force militaire, mais par l'influence intellectuelle et culturelle. C'est la puissance qui s'est levée après 280 av. J.-C. et qui correspondait exactement à la description de la « petite corne » dans la prophétie de Daniel. Elle a commencé à rejeter toute forme de révélation divine et a mis en avant la raison et l'intellect humain comme étant les seules sources de vérité.


Cette nouvelle interprétation apporte une réponse claire à la question de savoir quelle puissance s'est levée après 280 av. J.-C. C'est la Philosophie qui a pris le contrôle et a continué d'étendre son influence, devenant une force dominante dans le monde. Cette « petite corne » a commencé modestement, mais avec le temps, elle s'est développée et a acquis un pouvoir immense, influençant la façon dont l'humanité pense et se rapporte au monde qui l'entoure.


La Philosophie : une idéologie qui rejetait toute forme de révélation divine


Après 280 av. J.-C., la Philosophie s'est imposée comme une nouvelle puissance mondiale, non seulement par son influence sur la politique et la culture, mais aussi par son rejet actif de la Révélation divine. La Philosophie a commencé à contester les idées religieuses traditionnelles et à offrir des explications fondées sur la raison et la logique humaine. Plus précisément, cette idéologie considérait que tous les écrits religieux du monde, sans exception, étaient des produits de l'imagination et de l'illusion humaine. Cela signifiait que, pour les philosophes, aucune révélation divine, quelle que soit la religion d'où elle provenait, n'avait de validité absolue. Elles étaient perçues simplement comme des constructions mentales, sans aucun fondement réel dans une intervention divine.


La Philosophie a contesté profondément l'idée que les humains pouvaient recevoir des révélations directes de Dieu, et cette pensée a dominé l'espace intellectuel de l'époque, provoquant des changements majeurs dans la manière dont l'humanité comprenait sa relation avec la divinité. Au lieu d'accepter les révélations transmises par les prophètes ou les Écritures, la Philosophie a placé la raison humaine en premier, affirmant que l'homme, par la puissance de sa pensée, peut déchiffrer les mystères de l'univers sans l'aide d'une quelconque entité divine.


Antiochus Épiphane et la philosophie : le lien historique


Antiochus Épiphane, l'une des figures historiques souvent associées à la prophétie de Daniel, fut profondément influencé par cette idéologie philosophique. Bien que certains l'aient considéré comme un dirigeant tyrannique ayant agi par pure cruauté, ses actions étaient motivées par des idées philosophiques profondes. Antiochus fut directement influencé par les concepts de la philosophie hellénistique, une philosophie qui rejetait les révélations divines traditionnelles et promouvait un monde basé sur la raison et la culture humaine.


Un exemple concret de la manière dont Antiochus agissait sous l'influence de cette philosophie est le décret qu'il émit vers l'an 167 av. J.-C., connu sous le nom de Décret d'Antiochus IV Épiphane concernant l'abolition de l'enseignement traditionnel en faveur de la philosophie grecque. Ce décret interdisait l'éducation religieuse traditionnelle et imposait la philosophie grecque comme norme éducative dans l'empire. Antiochus était déterminé à changer fondamentalement la manière dont les gens percevaient la religion et à imposer l'idéologie philosophique, promouvant ainsi une approche intellectuelle qui rejetait l'idée d'une intervention divine dans le monde. Dans sa vision, l'éducation philosophique était la clé du progrès et de la civilisation, et les révélations religieuses devaient être éliminées.


La philosophie et son impact sur le monde : les 2300 ans d'influence


Le décret d'Antiochus Épiphane, bien que significatif, n'était qu'une petite partie de ce que la philosophie a accompli au cours des 2300 ans. La prophétie de Daniel spécifie que la période d'influence de la « petite corne » durera 2300 « soirs et matins », soit 2300 ans. Cette longue période ne se limite pas seulement à Antiochus ou à la Grèce antique, mais s'étend sur une durée beaucoup plus grande, couvrant l'ensemble de l'histoire de la civilisation humaine après l'an 280 av. J.-C. jusqu'à nos jours.


Durant cette période, la philosophie a profondément influencé la pensée humaine, provoquant des changements majeurs dans des domaines tels que l'éducation, la religion et la gouvernance. Les philosophes, tout au long de ces 2300 ans, ont continué de contester les révélations divines et de promouvoir un monde où l'homme, et non Dieu, était au centre de l'univers. De la Grèce antique à l'époque moderne, la philosophie a eu un impact majeur sur la manière dont les gens comprennent leur existence et leur place dans le monde.


Cette influence philosophique, qui a progressivement augmenté au fil du temps, a conduit à ce que nous voyons aujourd'hui : un monde dominé par des idées rationnelles et séculaires, où les croyances religieuses sont souvent perçues avec scepticisme, voire rejetées en totalité.


La philosophie intégrée à la religion juive : les Pharisiens et les Sadducéens


Bien que l'attaque d'Antiochus Épiphane contre la religion juive, qui culmina avec la profanation du Temple et l'offrande de sacrifices impurs, ait apparemment échoué, et que le « Sanctuaire ait été purifié » physiquement de ces actes de profanation, son impact idéologique fut bien plus profond. En réalité, Antiochus réussit à introduire la philosophie hellénistique au cœur de la religion juive, une influence qui devait se manifester pleinement à l'époque de Jésus.


Même si la révolte des Maccabées réussit à libérer le Temple et à restaurer les pratiques religieuses traditionnelles, la philosophie grecque resta profondément enracinée dans la mentalité des chefs religieux de l'époque. Au temps de Jésus, on trouve deux groupes principaux — les Pharisiens et les Sadducéens — dont la théologie était profondément influencée par les courants philosophiques grecs. Ces groupes n'étaient plus centrés sur la révélation authentique des Écritures, mais avaient modelé leurs croyances religieuses en accord avec les idées philosophiques hellénistiques.


Les Pharisiens et l'influence de la philosophie stoïcienne


Les Pharisiens étaient connus pour leur insistance sur le strict respect de la Loi et des traditions orales. Cependant, ce qui est souvent méconnu, c'est l'influence de la philosophie stoïcienne sur leur théologie. Le stoïcisme, un courant philosophique qui prônait le contrôle des émotions et l'acceptation d'une loi morale universelle, eut un impact majeur sur les Pharisiens. Ils adoptèrent du stoïcisme l'idée que la Loi, dans sa forme purement extérieure, était suffisante pour définir l'homme comme moral et juste.


Les Pharisiens se concentraient sur une forme extrêmement légaliste de religion, où l'observance des règles et des traditions imposées par eux devenait une mesure absolue de la justice. Bien qu'ils paraissent baser leurs enseignements sur les Écritures, leurs interprétations étaient souvent influencées par des concepts stoïciens, qui mettaient l'accent sur l'autodiscipline et une conformité rigoureuse aux règles, sans accorder autant d'importance à la relation spirituelle profonde avec Dieu. Ainsi, leur religion se transformait en une application mécanique de la loi, plutôt qu'en une pratique de foi vivante, fondée sur la révélation authentique.


Les Sadducéens et l'influence de la philosophie épicurienne


D'un autre côté, les Sadducéens étaient influencés par la philosophie épicurienne, qui était sceptique face au surnaturel et prônait une vie centrée sur les plaisirs modérés et la raison. Les épicuriens soutenaient que le monde matériel était tout ce qui existait et que toute forme de vie après la mort était une illusion. De même, les Sadducéens rejetaient des idées fondamentales de la foi juive, telles que la résurrection des morts, l'existence des anges et des esprits, étant bien plus orientés vers la raison et le scepticisme.


Cette influence épicurienne amena les Sadducéens à adopter une forme de religion sécularisée, où l'accent était mis sur le présent et sur les choses tangibles, en ignorant ou en minimisant les dimensions surnaturelles et eschatologiques de la révélation divine. Contrairement aux Pharisiens, qui mettaient l'accent sur l'observance de la loi, les Sadducéens préféraient voir la religion comme un ensemble de règles rationnelles gouvernant l'ordre social, sans impliquer le surnaturel. Ils rejetaient tout ce qui ne pouvait être expliqué par la raison et ne se conformaient pas aux attentes messianiques ou spirituelles du peuple.


Ainsi, l'influence de la philosophie hellénistique, introduite initialement par Antiochus Épiphane, s'est profondément infiltrée dans la religion juive de l'époque. Tant les Pharisiens que les Sadducéens ont construit leurs théologies non sur la révélation divine authentique des Écritures, mais sur des idées inspirées de philosophies qui rejetaient le surnaturel ou imposaient une vision rigide de la loi. Les confrontations de Jésus avec ces groupes reflètent non seulement une lutte pour restaurer la véritable foi, mais aussi une réponse à l'infiltration de la philosophie dans la théologie de l'époque.


La philosophie et l'accusation de blasphème portée contre Jésus


L'une des preuves les plus claires de l'influence de la philosophie grecque sur la théologie juive à l'époque de Jésus est l'accusation de blasphème qui lui a été faite lorsqu'il s'est déclaré « Fils de Dieu ». Selon l'idée philosophique des essences, inspirée par la pensée d'Aristote, un homme ne pouvait pas avoir une essence divine. C'était la base des accusations de blasphème, car les Juifs, influencés par ces conceptions philosophiques, considéraient que Jésus, étant un homme, ne pouvait revendiquer un statut divin. Dans la conception philosophique aristotélicienne, le divin et l'humain étaient complètement séparés, et les affirmations de Jésus étaient perçues comme une violation de cette vision.


Cependant, la Révélation des Écritures ne se fondait pas sur cette séparation rigide, mais sur le concept d'onction divine. Jésus ne prétendait pas avoir une « essence divine » au sens philosophique, mais qu'il était l'Oint, le Messie, accomplissant la volonté du Père selon l'Alliance. Il agissait et parlait au nom de Dieu, ayant le mandat divin d'accomplir la mission pour laquelle il avait été envoyé. Jésus répond aux accusations de blasphème en utilisant l'Écriture elle-même : « Si la Loi appelle ‘dieux’ ceux à qui la parole de Dieu a été adressée – et l'Écriture ne peut être annulée –, comment dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, parce que j'ai dit : ‘Je suis le Fils de Dieu’ ? » (Jean 10:34-36). Ainsi, Jésus explique qu'il ne revendique pas une essence divine, mais qu'il agit en accord avec les Écritures, qui légitiment son identité de « Fils de Dieu » par onction et sanctification, en harmonie avec la volonté du Père, et non par la philosophie ou des théories sur les essences.


La différence entre la raison de l’homme ordinaire et le concept philosophique de RAISON


La rationalité est un don divin offert à chaque homme par Dieu. Elle représente la capacité de discerner le bien du mal, de prendre des décisions morales et de vivre conformément à la volonté divine. L'homme ordinaire, même sans éducation spéciale, possède cette rationalité innée qui lui permet de comprendre les choses essentielles de la vie. Elle est suffisante pour que l'homme vive de manière morale et correcte, en se fondant sur la révélation de Dieu et sur sa propre conscience. La rationalité donnée par Dieu est claire et accessible, faisant partie de l'ordre divin de la création.


En revanche, ce que les philosophes appellent RAISON ne se réfère pas à cette capacité naturelle et accessible à tous, mais à un système complexe de pensée basé sur leurs propres théories et spéculations. Les philosophes s'arrogent le droit exclusif de définir la vérité, le bien et le mal, en se basant sur leurs propres théories et dogmes, ignorant la révélation divine. Cette RAISON philosophique est considérée comme un processus intellectuel supérieur, accessible uniquement à ceux initiés à la pensée abstraite, estimant que l'homme ordinaire n'est pas capable d'atteindre le même niveau de connaissance.


Les philosophes prétendent que seule cette RAISON spéciale peut mener à des vérités universelles et à la compréhension de la réalité, plaçant ainsi leur pensée au-dessus de la rationalité simple, offerte par Dieu à tous les hommes. Non seulement ils revendiquent une supériorité par rapport aux gens ordinaires, mais ils cherchent également à redéfinir la vérité et la moralité, compliquant et déformant ce qui est clair et simple dans la révélation divine. Plutôt que d'accepter que chaque homme, par la rationalité donnée par Dieu, peut vivre une vie morale et juste, ils compliquent cette relation avec le divin en introduisant des spéculations qui éloignent l'homme de la vérité.


Ainsi, la RAISON des philosophes n'ajoute aucune valeur à la vérité ou à la moralité, mais crée une distance entre les hommes et la révélation claire de Dieu. Alors que l'homme ordinaire utilise sa rationalité pour comprendre ce qui est bien et ce qui est mal, les philosophes créent un système complexe visant à dominer la pensée, rejetant la révélation simple et accessible du Créateur. Cette distinction est essentielle pour comprendre comment la philosophie s'est placée au-dessus de la révélation divine, à travers une forme de raison exclusive, qui prétend détenir la vérité, mais en réalité complique et déforme ce qui est déjà clairement établi par Dieu.


L'infiltration de la philosophie dans la religion chrétienne


Après que la philosophie a eu un impact majeur sur la religion juive, la même influence a commencé à pénétrer le christianisme dans les premiers siècles après la mort de Jésus. À mesure que le christianisme se répandait dans le monde gréco-romain, de nombreux concepts philosophiques furent intégrés dans les doctrines et les enseignements de l'Église, ce qui conduisit à l'établissement de dogmes fondés sur la philosophie et non sur la pure révélation divine. Ces influences philosophiques se sont cristallisées dans certaines doctrines qui persistent encore aujourd'hui dans la plupart des Églises chrétiennes.


Un exemple central de cette infiltration philosophique est la doctrine de la Trinité, qui ne se base pas sur la révélation claire des Écritures, mais sur des concepts philosophiques concernant l'essence de Dieu, développés au IVe siècle. Au lieu de se fonder sur l'enseignement biblique sur Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit, l'Église a adopté l'idée philosophique de l'unité essentielle des trois « personnes » divines. Cette doctrine fut développée en utilisant des concepts grecs de substance et d'être, en particulier sous l'influence de Platon et d'Aristote, des philosophes qui influencèrent les premiers théologiens dans la formulation de ce dogme.


Un autre exemple est la doctrine de la double nature de Jésus, qui affirme que Jésus est à la fois pleinement divin et pleinement humain. Ce concept, bien qu'il semble compatible avec l'Écriture, fut formulé et défini en termes de philosophie grecque sur la nature et l'essence. Ainsi, l'idée que Jésus possède deux natures distinctes en une seule personne fut introduite dans la théologie à partir de la métaphysique grecque, plutôt que de la révélation biblique claire.


De plus, la doctrine du péché originel est un autre exemple d'influence philosophique. Elle fut élaborée par Augustin, un théologien fortement influencé par la philosophie néoplatonicienne, qui voyait la nature humaine comme étant corrompue en essence, à cause d'un péché héréditaire transmis depuis Adam et Ève. L'idée d'une « nature pécheresse » héréditaire a plus à voir avec des concepts philosophiques d'essence et de dégénérescence qu'avec l'enseignement direct des Écritures sur la responsabilité personnelle de chacun devant Dieu.


En outre, le concept de l'immortalité de l'âme, largement accepté dans de nombreuses Églises chrétiennes, n'a pas son origine dans la révélation divine de l'Ancien ou du Nouveau Testament, mais provient de la philosophie platonicienne qui considère l'âme comme immortelle et séparée du corps. Dans les Écritures, cependant, l'enseignement sur la mort et la résurrection met l'accent sur la mort comme un état de sommeil et la résurrection du corps à la fin des temps, et non sur une immortalité intrinsèque de l'âme. Ce concept philosophique a radicalement changé la perception des chrétiens sur la mort et la vie après la mort.


Les conséquences de l'intégration de la philosophie dans les dogmes chrétiens


Ces exemples montrent comment la philosophie s'est infiltrée dans les dogmes fondamentaux du christianisme, modifiant ainsi le message initial des Écritures. Au lieu que les dogmes chrétiens soient basés exclusivement sur la révélation biblique, ils ont été façonnés à travers le prisme de la philosophie grecque sur l'essence, la nature et la métaphysique. Ces doctrines, au lieu d'être purement bibliques, sont un mélange d'enseignements inspirés et de concepts philosophiques qui ont déformé la compréhension originelle de la foi chrétienne.


Ainsi, la philosophie a réussi à influencer et à modeler le christianisme de manière significative, laissant une empreinte profonde sur la théologie de l'Église, qui persiste encore aujourd'hui. Cette intégration de la philosophie a conduit à une réinterprétation de la révélation divine et à la formation de dogmes contaminés par des spéculations philosophiques.


La philosophie : une attaque constante contre la Révélation divine


Au cours des 2300 ans, la philosophie a représenté une attaque continue et systématique contre la Révélation divine. Les philosophes ont tenté soit de détruire complètement les révélations sacrées, soit de les « réinterpréter » à la lumière de leurs propres dogmes rationnels et humains. Cette attaque n'était pas brutale et directe, mais subtile et systématique, agissant par la critique de la religion, par la contestation du surnaturel, et en essayant de réduire les croyances religieuses à de simples superstitions ou mythes.


Cette stratégie de réinterprétation des révélations divines était extrêmement dangereuse, car elle utilisait la raison comme principal outil pour remettre en question la validité des Écritures et des prophéties. Les philosophes ont promu l'idée que toutes les religions et les textes sacrés étaient des produits de l'imagination et du psychisme humain, et non le fruit d'une intervention divine authentique. Par la rationalisation et la réduction de la religion à une simple expérience humaine, ils ont sapé les croyances religieuses de l'intérieur, créant confusion et doutes.


La philosophie ne s'est pas limitée à la destruction physique de certains textes ou monuments religieux, mais a attaqué le fondement même de la foi. Par ses différentes branches, que ce soit le scepticisme, le matérialisme ou le rationalisme extrême, la philosophie a toujours cherché à offrir des alternatives aux réponses religieuses, en proposant que l'homme peut comprendre l'univers et la vie sans l'aide de quelque révélation divine que ce soit.


La soumission des religions à la philosophie


Au fil de l'histoire, la philosophie n'a pas seulement attaqué la révélation divine, elle a également soumis de nombreuses religions à ses propres dogmes et conceptions, les transformant et les adaptant aux principes philosophiques dominants. Avec le temps, de nombreuses religions ont été contraintes, par des pressions légales ou sociales, de se conformer à la vision sécularisée et rationalisée que la philosophie imposait. Les religions, autrefois fondées sur la révélation divine, ont fini par ajuster leurs dogmes pour être en harmonie avec la philosophie humaniste, rationnelle et séculaire.


Dans de nombreux cas, les religions ont été influencées par la philosophie à tel point qu'elles ont fini par s'imposer elles-mêmes des dogmes compatibles avec les idées philosophiques. Par un processus graduel d'adaptation, les croyances religieuses ont été réinterprétées pour se conformer à l'ordre philosophique. Ainsi, la doctrine de la révélation divine, qui devrait être immuable, a souvent été modifiée pour s'adapter à la vision rationnelle et humaniste imposée par la philosophie dominante.


En outre, dans de nombreux cas, la religion n'a pas seulement été adaptée volontairement à la philosophie dominante, mais elle a été obligée de le faire par la force des lois civiles et sociales. En particulier dans les sociétés modernes, de nombreuses religions ont été contraintes de se soumettre à la philosophie par des pressions légales, que ce soit concernant des lois sur l'éducation, la moralité ou d'autres domaines sensibles. La philosophie a ainsi imposé ses règles et ses normes, transformant les religions en structures qui doivent être conformes aux valeurs séculaires et rationnelles de la société moderne.


Par conséquent, la philosophie n'a pas seulement contesté la révélation divine, elle a également étendu son influence sur les religions du monde entier, les façonnant conformément à ses propres dogmes rationnels et séculaires. Cela a subtilement sapé l'authenticité et l'autorité de la révélation divine, en la remplaçant par un système de pensée basé sur la raison et la compréhension humaines, sans appel au surnaturel.


La philosophie : maîtresse du monde moderne


La philosophie, qui a commencé à s'étendre et à imposer ses idées après l'an 280 av. J.-C., est aujourd'hui devenue la maîtresse du monde. Au cours des 2300 ans prophétiques, la philosophie a dépassé les frontières de la Grèce antique et s'est répandue dans tout l'Empire romain et au-delà, influençant profondément la pensée et les structures sociales du monde moderne. Aujourd'hui, la plupart des États du monde sont fondés sur des bases philosophiques, gouvernés par des principes rationnels et séculaires, qui reflètent l'idéologie philosophique du rejet de la révélation divine.


Au fil du temps, la philosophie s'est imposée comme une autorité suprême sur tous les aspects de la vie humaine. De la gouvernance à l'éducation, de la science à la culture, la philosophie a façonné les structures et les valeurs de la société. Les États modernes manquent d'une base religieuse authentique et reposent exclusivement sur des conceptions rationnelles et humanistes. Ainsi, la religion a été marginalisée et considérée comme une question personnelle ou culturelle, tandis que la philosophie est devenue la nouvelle « loi » qui gouverne les décisions politiques et sociales.


Cette domination de la philosophie n'est pas seulement culturelle ou académique, mais bien réelle, influençant profondément toutes les nations du monde moderne. La politique et la gouvernance mondiale sont structurées de manière à ce que les principes philosophiques soient mis en œuvre légalement et systématiquement, tandis que les révélations divines et les pratiques religieuses sont de plus en plus reléguées à l'arrière-plan, subordonnées aux lois et aux valeurs philosophiques.


La philosophie et ses limites : l’intervention imminente de Dieu


La philosophie a étendu son pouvoir et son influence sur le monde pendant 2300 ans, mais cette domination n’a été permise par Dieu que jusqu’à un certain point. Après l’expiration de cette période prophétique, sans l’intervention d’aucune main humaine, Dieu interviendra directement pour mettre fin à cette folie et à ce blasphème philosophique qui ont dominé le monde.


La prophétie de Daniel indique clairement que la philosophie dominera le monde seulement pour une période limitée, et qu’après la fin des 2300 ans, Dieu agira sans l’aide humaine pour rétablir l’ordre divin. La philosophie, qui a élevé la raison humaine au-dessus de la révélation divine, sera arrêtée soudainement, sans l’intervention d’aucune main humaine. Il s’agit d’une action exclusive de Dieu, qui n’a pas besoin du soutien ou de l’intervention des hommes pour mettre fin à la domination de la philosophie et pour purifier le « Lieu Saint ».


Cette intervention divine est inévitable et marquera la fin de la période d’influence de la philosophie, qui a modelé la pensée et les structures du monde pendant 2300 ans. Bien que la philosophie se soit immensément étendue et soit devenue une force mondiale apparemment invincible, le plan de Dieu est clair : cette domination prendra fin, et la restauration de l’ordre divin aura lieu sans l’aide d’aucune main humaine. Il s’agit d’une action directe et exclusive du Créateur, qui mettra un terme à cette ère de rationalisme et de rejet de la révélation.


Ainsi, malgré sa grande puissance et influence, la philosophie ne pourra pas empêcher l’intervention de Dieu, qui rétablira l’ordre divin dans le monde. La philosophie, autorisée à dominer pour une période limitée, verra sa mission s’achever, et la révélation divine triomphera grâce à l’intervention directe du Créateur.


Les prophètes et l’annonce de l’intervention divine


L’intervention imminente de Dieu, qui mettra fin à la domination de la philosophie, a été clairement annoncée par Jésus ainsi que par tous les prophètes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette action divine n’est pas un événement isolé ou inattendu, mais elle a été prédite depuis longtemps comme une partie du plan divin pour restaurer l’ordre dans le monde. Dans Matthieu 24, Jésus avertit des signes de la fin et des moments difficiles qui viendront avant que Dieu n’intervienne directement dans l’histoire de l’humanité.


Les prophètes de l’Ancien Testament ont parlé d’un temps où Dieu mettra fin aux œuvres humaines qui contredisent la révélation divine, et les prophètes du Nouveau Testament ont continué à avertir de cette intervention. La domination de la philosophie, cette hérésie intellectuelle qui a rejeté la révélation divine, sera remplacée par l’ordre établi par le Créateur. Cela marquera la fin de l’époque où l’homme, par la raison et la connaissance, a tenté de se placer au-dessus de Dieu.


Jésus, par ses paroles et par les avertissements donnés à ses disciples, a été très clair : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Ce message confirme que les prophéties divines sont sûres et inévitables. L’intervention de Dieu ne pourra être arrêtée par personne et viendra au moment approprié, comme tous les prophètes l’ont prédit.


L’intervention divine :

une réalité incarnée dans toutes les grandes révélations religieuses


L’intervention du Créateur n’est pas seulement un thème central dans la Bible, mais elle est également présente dans de nombreuses autres révélations religieuses à travers le monde. Toutes les grandes religions enseignent qu’il viendra un temps où Dieu interviendra directement pour rétablir l’ordre et corriger les déviations humaines. Cela démontre une vérité universelle, qui traverse les frontières culturelles et religieuses.


Dans les traditions religieuses de l’Inde, de la Chine, de la Perse et d’autres régions du monde, on trouve des prophéties et des enseignements qui indiquent que l’ordre divin sera restauré. Ces prophéties et écrits reflètent l’attente universelle d’une intervention divine, qui corrigera les injustices et mettra fin à la domination de la philosophie, du matérialisme et du sécularisme.


Ces diverses révélations, bien que différentes dans leur expression et leur contexte, transmettent le même message fondamental : Dieu ne permettra pas que l’erreur humaine, manifestée par des idéologies qui rejettent le divin, continue indéfiniment. Les révélations existant dans toutes les grandes religions du monde pointent vers le même point culminant : une intervention divine qui transformera le monde et rétablira l’ordre divin.


La philosophie : « la petite corne » devenue gigantesque


La prophétie de Daniel concernant « la petite corne » qui « deviendra très grande » s’est pleinement accomplie dans la philosophie qui a commencé à exercer son influence après l’an 280 av. J.-C. La philosophie, qui au début n’était qu’un mouvement intellectuel relativement restreint, s’est continuellement étendue, envahissant tous les domaines de la vie humaine — de la politique à la religion, en passant par l’éducation. Avec le temps, cette idéologie s’est transformée en une force gigantesque qui a pris le contrôle du monde entier.


Aujourd’hui, la philosophie domine le monde entier, influençant chaque aspect de la vie quotidienne et des décisions sociales et politiques. C’est une puissance subtile mais extrêmement dangereuse, qui a réussi à imposer ses dogmes partout. La philosophie n’est plus une simple curiosité intellectuelle ou une façon de voir le monde, elle est devenue la force qui gouverne des nations entières. Les enseignements religieux sont soit soumis à cette philosophie, soit réinterprétés pour s’aligner sur ses principes rationnels et séculiers.


La philosophie a pénétré toutes les institutions du monde moderne et a façonné les conceptions de la réalité, de la moralité et de l’existence. Elle a transformé la manière dont les gens se rapportent à Dieu, en mettant l’accent sur la raison, la connaissance et des explications purement naturelles, au détriment de la foi et de la révélation divine. « La petite corne » est devenue « gigantesque » et domine le monde entier, comme Daniel l’avait prophétisé il y a des milliers d’années.


Une nouvelle interprétation de la prophétie : le signe de la fin des temps


La nouvelle interprétation de la prophétie de Daniel, qui identifie la philosophie comme étant « la petite corne », est complètement inconnue du monde jusqu'à présent. Cette nouvelle compréhension est apparue seulement maintenant, à « la fin des temps », le moment prophétique où la vision de Daniel devait être décryptée et correctement comprise. C'est un signe clair que le moment opportun est venu pour comprendre le message de la prophétie. Pendant 2300 ans, cette vision a été scellée et inaccessible aux générations passées, mais elle a maintenant été décelée, et c'est la clé qui nous permet de voir et de comprendre la vérité.


La prophétie de Daniel a toujours été un défi pour les théologiens et les chercheurs, mais ce n'est qu'à la fin de la période des 2300 ans que l'interprétation correcte a émergé. Le fait qu'une nouvelle interprétation soit apparue précisément au moment où cette révélation devait être déchiffrée est un signe fort que « la fin des temps » est proche. Cette interprétation doit être prise au sérieux et étudiée attentivement par quiconque croit encore à la Révélation de Dieu.


Le message prophétique : un appel à l'étude et à la compréhension


Cette nouvelle interprétation, qui révèle que la philosophie est la puissance qui a influencé et dominé le monde pendant 2300 ans, ne sera pas comprise et acceptée par tous. Comme l’affirme la révélation divine, la plupart des gens ne croiront pas à ce message et continueront de vivre uniquement pour le présent, pour « l’ici et maintenant », conformément aux directives de la philosophie séculaire. La philosophie encourage une vie centrée sur les choses immédiates et tangibles, sans se soucier de la dimension spirituelle ou des conséquences futures des actions humaines. Ce mode de vie est précisément ce que la prophétie avertit qu'il dominera « à la fin des temps ».


Cependant, l’appel reste ouvert à tous ceux qui souhaitent comprendre la vérité. Dieu a donné cette révélation pour avertir l’humanité et donner à chacun l’occasion de reconnaître la réalité. Ceux qui sont désireux d’étudier et de comprendre les prophéties doivent prêter attention à ce signe et chercher la sagesse divine. Jésus lui-même a dit : « Que celui qui lit, comprenne », indiquant l’importance cruciale de comprendre le message prophétique pour notre temps.


Dieu transmet un message


Bien que la majorité des gens rejeteront cet avertissement et continueront à vivre conformément aux valeurs de la philosophie, Dieu connaît tous les habitants de la terre et fait tout son possible pour les avertir de l’intervention divine imminente. Dans sa grande miséricorde et sa justice, Dieu ne laissera pas l'humanité sans un avertissement clair avant d'intervenir directement dans l'histoire de ce monde. Il connaît les cœurs des hommes et sait qui écoutera et qui ignorera ce message.


Les avertissements prophétiques sont une preuve de la sollicitude et de l’amour de Dieu pour l’humanité tout entière. Il ne désire pas punir sans d'abord offrir à l'homme la possibilité de comprendre et de changer. Cependant, le temps des avertissements est limité, et l’intervention divine viendra inévitablement, que les gens y croient ou non. L'intervention de Dieu sera directe et changera le cours de l'histoire, comme tous les prophètes l'ont prédit.


Un dernier avertissement pour toute l’humanité


Les paroles de Jésus : « Que celui qui lit, comprenne » sont d'une importance capitale pour ce temps. Ce n'est pas seulement un message pour ceux du passé, mais un avertissement direct pour tous ceux qui vivent à la fin des temps. Cet article est un appel adressé à tous ceux qui veulent comprendre la vérité révélée dans les prophéties de Daniel. C'est maintenant le moment d'étudier et de comprendre correctement cette prophétie, car le temps de la révélation est arrivé.


La domination de la philosophie est terminée, et Dieu interviendra pour mettre fin à cette ère de confusion et de rejet de la révélation divine. Le moment est venu de comprendre et de se préparer à ce qui s'en vient. Le message est clair et direct, et l’auteur de cet article s'associe à l'appel divin : « Que celui qui lit, comprenne. »





La Raison des Philosophes



L'utilisation du mot "raison" par les philosophes est trompeuse



La philosophie, au fil du temps, s'est positionnée comme une discipline prétendant enquêter et définir les vérités les plus profondes de l'existence. L'un des outils centraux utilisés par les philosophes est le concept de "RAISON". Cependant, un problème fondamental se pose ici : l'utilisation du mot "raison" par les philosophes est trompeuse, car elle n'a rien à voir avec ce que les gens ordinaires comprennent par ce terme. Dans cet article, nous allons explorer comment les philosophes utilisent ce mot de manière à créer de la confusion, laissant entendre que leur pensée est en continuité avec la compréhension commune de la rationalité, alors qu'en réalité, il en est tout autrement.


La raison de l'homme ordinaire : une capacité simple et universelle


Pour l'homme ordinaire, la raison est quelque chose de naturel et d'accessible. Elle représente la capacité de discerner le bien du mal, de faire des choix logiques dans la vie quotidienne et d'agir en se basant sur le bon sens. La rationalité native de chaque personne l'aide à naviguer dans le monde concret, à remplir ses responsabilités morales et à comprendre les vérités essentielles de la vie.


Cette raison est simple et pratique, et l'homme ordinaire n'a pas besoin de théories complexes ou de concepts abstraits pour prendre les bonnes décisions. Par exemple, lorsqu'une personne choisit de dire la vérité plutôt que de mentir, la décision repose sur un instinct moral fondamental soutenu par sa raison naturelle. L'homme ordinaire vit selon ces principes simples, guidé par sa conscience, sans ressentir le besoin de philosopher ou de compliquer les choses pour comprendre ce qui est bien ou mal.


La "RAISON" philosophique : un piège terminologique


Les philosophes, en revanche, ont développé un concept différent, qu'ils appellent également "RAISON", mais qui n'a rien à voir avec la raison utilisée par les gens ordinaires. C'est là que surgit le premier grand problème : l'utilisation du même mot crée l'impression trompeuse que les philosophes utilisent les mêmes outils cognitifs que l'homme ordinaire, alors qu'en réalité, ils utilisent une forme de raison abstraite et inaccessible.


Cette "RAISON" philosophique est une construction théorique complexe, souvent déconnectée de la réalité pratique de la vie quotidienne. Les philosophes prétendent que grâce à ce type de raison, ils peuvent découvrir des vérités supérieures et universelles, que l'homme ordinaire ne peut atteindre. Le problème survient lorsqu'ils utilisent le même terme que celui utilisé par les gens ordinaires – "raison" – mais lui donnent un sens différent sans clarifier cette différence.


La confusion créée par l'utilisation du même terme


Grâce à cette manœuvre linguistique, les philosophes laissent entendre que les vérités auxquelles ils parviennent grâce à cette RAISON philosophique sont en parfaite continuité avec ce qu'une personne rationnelle comprendrait par sa raison native. C'est là la grande "tromperie". Les philosophes présentent leurs théories complexes comme étant le produit de la même raison que celle que l'homme ordinaire utilise lorsqu'il prend des décisions morales simples. Ainsi, ils créent l'impression qu'il y a une harmonie entre ce qu'ils disent et ce que n'importe quelle personne rationnelle dirait, alors qu'en réalité, ils opèrent dans une dimension totalement différente de la pensée.


L'homme ordinaire peut donc être induit en erreur, croyant que la philosophie est une extension naturelle de sa propre capacité rationnelle, alors qu'en réalité, les philosophes parlent de tout autre chose. Cette confusion n'est pas une simple incompréhension accidentelle, mais une conséquence directe du fait que les philosophes choisissent d'utiliser le même terme pour désigner deux réalités différentes.


Pourquoi les philosophes ne changent-ils pas le terme ?


Un point important est que si les philosophes décidaient d'appeler ce qu'ils font autrement – par exemple, s'ils nommaient leur processus intellectuel avec un terme complètement nouveau et différent, disons "XSDGASEWDSS" – il serait immédiatement évident pour tout le monde que ce qu'ils font est fondamentalement différent de la raison naturelle de l'homme ordinaire. De cette manière, une ligne claire serait tracée entre la pensée philosophique et la pensée commune, et les gens comprendraient qu'il ne s'agit pas du même type de raisonnement.


Cependant, en utilisant le même mot, les philosophes maintiennent une ambiguïté qui leur permet de paraître connectés à la raison naturelle de l'homme ordinaire, alors qu'en réalité, ils utilisent une méthode complètement différente. Au lieu de clarifier cette distinction, ils choisissent de maintenir la confusion. C'est l'essence de la tromperie : ils présentent leurs vérités philosophiques comme étant le produit de la même raison que celle que nous utilisons tous, alors qu'il s'agit en réalité d'une forme de pensée hautement artificielle et compliquée, souvent déconnectée de la réalité pratique.


Les conséquences de la confusion : la distance de la philosophie par rapport au peuple


Cette confusion, intentionnellement créée entre la raison naturelle et la RAISON philosophique, conduit à une distance croissante entre les philosophes et les gens ordinaires. Les philosophes semblent parler le même langage que nous, mais en réalité, ils utilisent un code de pensée différent. Ainsi, les personnes qui ne sont pas initiées à la pensée philosophique sont amenées à croire que les théories et les concepts des philosophes sont le résultat d'un processus de réflexion aussi accessible que leur propre raison. En réalité, les vérités promues par les philosophes sont le produit d'un type de raisonnement qui n'a rien à voir avec la raison naturelle, mais qui est une forme de pensée artificielle, compliquée et souvent déconnectée de la vie pratique.


Au lieu d'être transparents et de rendre cette distinction claire, les philosophes préfèrent maintenir cette confusion terminologique, consolidant ainsi leur position de "détenteurs de la vérité", tandis que l'homme ordinaire est laissé à croire que ce que disent les philosophes est en accord avec sa propre raison.


Conclusion


La différence entre la raison de l'homme ordinaire et ce que les philosophes appellent "RAISON" est énorme, bien qu'elle ne soit pas toujours évidente en raison de l'utilisation du même mot pour désigner deux choses complètement différentes. Les philosophes, par cette utilisation ambiguë du langage, créent une confusion qui amène les gens à croire que leurs vérités abstraites et compliquées sont le résultat de la même raison que nous utilisons tous. En réalité, les philosophes utilisent un autre type de pensée, séparé de la raison naturelle et accessible à tous.

Si cette différence était clarifiée et que les philosophes utilisaient un autre terme pour décrire leur processus intellectuel, il serait clair qu'il existe un fossé entre la raison naturelle et la RAISON philosophique. Mais en utilisant le même mot, les philosophes maintiennent l'illusion de continuité entre leur pensée et celle de l'homme ordinaire, induisant ainsi le public en erreur. C'est l'essence de la "tromperie" philosophique.



Les Dogmes de la Philosophie


 Règles, Tactiques et Manipulations



Bien que la philosophie ait été initialement considérée comme une quête de la vérité par la raison et la réflexion, ironiquement, au fil du temps, elle a développé ses propres dogmes, règles et stratégies pour influencer la pensée humaine. La philosophie moderne, en particulier, a créé un ensemble de principes qui, souvent, contredisent les valeurs religieuses et les traditions spirituelles. Cette « raison suprême » est devenue, en substance, une norme absolue pour déterminer la vérité, remplaçant la révélation divine et encourageant une approche sceptique et relativiste de tous les aspects de la vie.


"Raison Suprême" – La Philosophie au-dessus de la Révélation Divine
L'un des plus grands dogmes de la philosophie moderne est l'idée que la raison humaine est la seule voie valide vers la vérité. Cela place la raison au-dessus de toute forme de révélation ou de croyance religieuse. Des philosophes comme René Descartes ont promu l'idée que le doute méthodique et la raison critique sont les seuls instruments par lesquels nous pouvons découvrir la vérité. Son célèbre dicton « Cogito, ergo sum » (Je pense, donc je suis) a souligné la centralité de la raison comme fondement de l'existence et de la connaissance.


La philosophie moderne a de plus en plus marginalisé l'idée de la révélation divine, la rejetant comme subjective et dépourvue de preuves rationnelles. Immanuel Kant, par exemple, dans sa Critique de la raison pure, a soutenu que la raison humaine est limitée et ne peut atteindre les vérités transcendantes, tout en affirmant que seule la raison peut établir des principes moraux et éthiques universels.


Cette « raison suprême » a souvent été utilisée pour remplacer ou réinterpréter les concepts spirituels et religieux. La philosophie a redéfini des idées telles que le bien, le mal, la moralité et le but de l'existence en termes rationnels et relatifs, minimisant l'importance de la foi et de la révélation divine dans ces domaines. Ainsi, la philosophie a subtilement imposé un dogme de la raison, considérant toute autre source de connaissance comme inférieure ou invalide.


Le Dogmatisme Philosophique – L'Ironie du Scepticisme
La philosophie, en particulier à travers le scepticisme, remet constamment en question tout type de certitude ou de dogme. Le paradoxe est que la philosophie elle-même a développé une forme de dogmatisme du scepticisme, où tout doit être soumis au doute, y compris les valeurs fondamentales et les croyances religieuses.


Le scepticisme radical est, en essence, une forme de dogme : toute croyance est incertaine tant qu'elle ne peut pas être prouvée par la raison. David Hume, un sceptique renommé, a soutenu que nous ne pouvons avoir de certitude ni sur la causalité ni même sur l'existence du monde extérieur, affirmant que toutes nos connaissances ne sont que des habitudes de l'esprit. Ce type de pensée a conduit à une forme de relativisme philosophique, où la vérité devient quelque chose qui ne peut être établi avec certitude.


Dans une subtile ironie, la philosophie a créé ses propres dogmes sous la forme de ce scepticisme extrême. Le scepticisme a été transformé en une sorte de croyance absolue en l'incertitude de toutes choses, y compris des vérités spirituelles et morales. Par ce scepticisme, la philosophie remet en question l'existence d'une vérité absolue ou d'une source divine de connaissance, ce qui contraste directement avec les théologies qui reposent sur la révélation divine.


Manipulation par le Langage et la Rhétorique
L'une des tactiques philosophiques les plus puissantes et influentes est la manipulation par le langage et la rhétorique. La philosophie utilise souvent des concepts complexes, des raisonnements subtils et des paradoxes pour confondre ou déformer la vérité. Cette technique est utilisée non seulement pour explorer différentes possibilités théoriques, mais aussi pour imposer d'autres valeurs et interprétations de la réalité.


Les sophistes de la Grèce antique furent les premiers à utiliser le langage comme outil de manipulation. Ils étaient connus pour leur capacité à soutenir des arguments contradictoires et à gagner des débats, quelle que soit la vérité du sujet. Ces tactiques ont été reprises par les philosophes modernes et utilisées pour redéfinir des concepts comme l'essence, la moralité et la vérité.


Par exemple, la doctrine de la Trinité dans la théologie chrétienne a été influencée par le concept philosophique d'essence et de substance, des termes empruntés à la pensée d'Aristote et de Platon. Ces concepts philosophiques ont été appliqués pour décrire la nature divine de Dieu, mais dans le processus, ils ont conduit à une distanciation par rapport à la simplicité initiale du message biblique.


La manipulation philosophique de la vérité peut être clairement observée dans la manière dont la philosophie a imposé des valeurs et des interprétations qui contredisent la révélation divine. La philosophie peut « jeter la vérité à terre », la réinterprétant à travers des raisonnements compliqués et souvent contradictoires. Au lieu de rechercher la vérité simple, la philosophie a créé des systèmes complexes de pensée qui éloignent les gens de la source de la vérité divine.


Conclusion : La Philosophie et la Redéfinition de la Vérité
La philosophie, bien qu'elle soit née du désir de comprendre la vérité et d'explorer la nature de la réalité, a développé au fil du temps ses propres dogmes, règles et tactiques de manipulation de la connaissance. Par la raison suprême, le scepticisme dogmatique et la manipulation du langage, la philosophie a réussi à redéfinir des concepts essentiels comme la vérité, la moralité et l'essence divine.


Si le scepticisme et la raison sont importants pour la pensée critique, leur usage excessif peut conduire à une relativisation de la vérité et à une confusion spirituelle. La philosophie a eu un impact profond sur la religion et la société, mais elle doit être comprise et analysée avec discernement, afin de ne pas tomber dans le piège de la manipulation subtile des concepts fondamentaux.

La philosophie peut être un puissant instrument d'exploration de la vérité, mais elle peut aussi devenir un piège lorsque son dogmatisme rationnel et son scepticisme extrême tentent de remplacer la révélation divine et les valeurs spirituelles.


Philosophie en politique et société


Idées et manipulation



Tout au long de l'histoire, la philosophie a joué un rôle significatif dans la formation et l'influence des structures politiques et sociales. À travers ses idées, la philosophie politique a contribué à la structuration des sociétés et des gouvernements, à la formulation des concepts de droits et de libertés, et même à la justification de certaines actions politiques controversées. La philosophie n'a pas été seulement un domaine abstrait de réflexion théorique, elle a également eu une application pratique profonde, façonnant et manipulant la pensée collective, de Platon aux idéologies modernes.


1. Philosophie politique : de Platon à John Locke et Karl Marx
Les origines de la philosophie politique remontent à la Grèce antique, où Platon et Aristote ont jeté les bases des réflexions sur la gouvernance et la société. Dans "La République", Platon imagine une société idéale gouvernée par des rois-philosophes, ceux qui possèdent la sagesse nécessaire pour prendre des décisions correctes. Platon soutenait qu'un gouvernement idéal devait être dirigé par ceux qui sont capables de comprendre la vérité et le bien universel, c'est-à-dire ceux qui ont accès au monde des idées. Cette vision élitiste de la gouvernance a eu une influence majeure sur la pensée politique ultérieure.


Aristote, pour sa part, considérait la politique comme une science pratique axée sur l'équilibre et le bien commun. Dans son ouvrage "Politique", il soutient que l'État doit être une communauté qui fonctionne pour le bonheur et la prospérité de ses citoyens. Il critiquait les systèmes tyranniques et prônait une forme de gouvernance mixte, comprenant à la fois des éléments démocratiques et aristocratiques, anticipant ainsi les idées modernes sur la gouvernance équilibrée.


Au fil du temps, les philosophes ont commencé à développer des concepts de droits et de libertés individuelles, en particulier durant la période des Lumières. John Locke, considéré comme le père du libéralisme, a introduit un changement majeur avec sa vision des droits naturels de l'homme. Dans son ouvrage "Deux traités du gouvernement", Locke affirme que le gouvernement doit être légitimé par le consentement des gouvernés et que les droits fondamentaux, tels que la liberté et la propriété, ne peuvent être violés par l'État. Cette vision a été essentielle au développement des démocraties modernes et à l'idée que le pouvoir politique dérive de la volonté du peuple.


Karl Marx, quant à lui, a transformé la philosophie politique en un instrument de changement radical de la société. Dans son ouvrage "Le Manifeste du Parti communiste", Marx critique les inégalités économiques et promeut l'idée d'une révolution visant à éliminer le capitalisme et à créer une société sans classes. La philosophie de Marx a profondément influencé l'histoire du XXe siècle, conduisant à l'émergence des régimes communistes et à la structuration des idéologies politiques de gauche.


2. Comment les idées philosophiques influencent les politiques publiques et les lois
Tout au long de l'histoire, les idées philosophiques ont été essentielles dans le développement des lois et des politiques publiques. Des philosophes comme Locke, Rousseau ou Montesquieu ont contribué directement à l'élaboration des principes sur lesquels reposent de nombreuses constitutions modernes, y compris celle des États-Unis. Les idées sur la séparation des pouvoirs, les droits fondamentaux de l'homme et la souveraineté populaire ont d'abord été fondées philosophiquement avant d'être mises en œuvre politiquement.


Rousseau, dans "Le Contrat social", a promu l'idée que les gouvernements existent par un contrat implicite entre les gouvernés et les gouvernants, et que l'autorité gouvernementale doit refléter la volonté générale du peuple. Cette idée a influencé les révolutions politiques en France et en Amérique, ainsi que de nombreuses constitutions modernes.


Montesquieu, dans "De l'esprit des lois", a souligné la nécessité de la séparation des pouvoirs – législatif, exécutif et judiciaire – pour prévenir les abus de pouvoir. Cette idée a eu un impact immense sur les constitutions modernes, notamment sur celle des États-Unis.


La philosophie a également influencé les politiques économiques. Les théories économiques telles que le capitalisme et le communisme trouvent leurs racines dans des réflexions philosophiques sur la nature humaine et les relations économiques. Adam Smith, dans "La richesse des nations", a posé les bases de l'économie de marché libre, soutenant que "la main invisible" du marché régule l'économie mieux que toute intervention gouvernementale. Ces idées ont conduit à l'adoption de politiques économiques libérales, favorisant la déréglementation et la concurrence.


3. Philosophie moderne et rationalisme : sécularisme et séparation de la religion et de l'État
La philosophie moderne, notamment à partir des Lumières, a marqué un tournant majeur dans la manière dont la société perçoit la relation entre la religion et la politique. Le rationalisme, promu par des philosophes comme Descartes et Spinoza, a mis la raison et la pensée critique au centre de la quête de la vérité, marginalisant ainsi l'influence de la religion sur la vie publique et politique. Ce mouvement a conduit à la sécularisation progressive des États et à la séparation de la religion de l'État.


Le sécularisme soutient que la gouvernance et les institutions publiques doivent être complètement séparées de la religion. Ce principe a été adopté dans de nombreuses démocraties occidentales, où le gouvernement et les lois ne reposent pas sur des dogmes religieux, mais sur la raison et les droits universels de l'homme. Cette idée a été clairement formulée par John Locke, qui, dans "Lettre sur la tolérance", soutient que l'Église et l'État doivent être des entités distinctes pour protéger la liberté religieuse et prévenir la tyrannie religieuse.


Immanuel Kant, dans son ouvrage "Critique de la raison pure", a soutenu que la raison humaine est capable de découvrir des principes moraux universels et de créer un cadre éthique indépendant de la religion. Cette idée a conduit au développement de théories morales sécularisées et a contribué à la justification de la séparation de la religion de l'État.


La philosophie moderne et les Lumières ont posé les bases de la démocratie libérale moderne, des droits de l'homme et de l'idée de gouvernance fondée sur la loi, et non sur des dogmes religieux ou des traditions. Ces idées ont conduit à des changements politiques radicaux, y compris la chute des monarchies absolues et l'émergence des États républicains.


Conclusion
La philosophie a eu un impact profond sur le développement des sociétés et des gouvernements tout au long de l'histoire. Du concept de l'État idéal de Platon aux révolutions politiques influencées par Locke et Rousseau, en passant par les régimes communistes inspirés par Marx, la philosophie a souvent été à l'origine de changements politiques et sociaux majeurs. De plus, le rationalisme et les Lumières ont ouvert la voie au sécularisme et à la séparation de la religion et de l'État, contribuant à la création des sociétés démocratiques modernes. La philosophie politique, bien que théorique dans son essence, a montré que les idées ont le pouvoir de façonner et de transformer la réalité politique et sociale.



Jésus face à la philosophie


Une confrontation entre la vérité des Écritures et les interprétations philosophiques


Pendant la vie et le ministère de Jésus, le conflit entre Lui et les dirigeants religieux juifs n'était pas seulement personnel ou politique, mais représentait un affrontement de principes : la vérité révélée contre les interprétations philosophiques des Écritures. Alors que Jésus apportait le message pur des Écritures, fondé sur la Loi et les Prophètes de l'Ancien Testament, les prêtres, les pharisiens et les sadducéens avaient construit un système religieux contaminé par la philosophie grecque, pervertissant ainsi le message original de Dieu.


1. La vérité des Écritures et la théologie de l'Alliance

Jésus a fondé l'ensemble de son ministère sur les Écritures de l'Ancien Testament, se présentant comme l'accomplissement de la Loi et des Prophètes. Dans Matthieu 5:17, Jésus déclare : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Son message était clair : Dieu n'a pas laissé l'humanité sans guidance ni révélation divine. L'Alliance entre Dieu et son peuple était établie par l'obéissance à la Loi divine et par la foi en Ses promesses. La vérité était révélée par Dieu à travers le Saint-Esprit, et non par des raisonnements humains.


Détails supplémentaires sur la théologie de l'Alliance

La théologie de l'Alliance représente la colonne vertébrale de la relation entre Dieu et son peuple élu, Israël. Essentiellement, cette Alliance a été initiée par Dieu par l'intermédiaire de Moïse et représentait une expression de la grâce divine envers le peuple juif. L'Alliance contenait des promesses claires : des bénédictions pour l'obéissance et le respect de la Loi, et des châtiments pour la désobéissance. Jésus s'est présenté comme l'accomplissement des prophéties liées à cette Alliance, étant le Sauveur promis qui devait apporter le salut par une obéissance parfaite à la Loi et par son sacrifice.


Cependant, durant la période du Second Temple (516 av. J.-C. – 70 apr. J.-C.), les dirigeants religieux juifs ont été profondément influencés par la philosophie grecque et la culture hellénistique. Cette influence a créé une tension entre la tradition fidèle aux Écritures et les nouvelles interprétations de la Loi, perverties par la pensée philosophique.


2. Les pharisiens et les règles religieuses : une construction rationaliste

Les pharisiens étaient connus pour leur dévouement à l'observance stricte de la Loi. Ils croyaient que l'accomplissement des détails légaux était la clé pour obtenir la justice devant Dieu. Bien que leur objectif initial ait été bon, les influences philosophiques les ont conduits à transformer la Loi en un système de règles compliquées et étroites qui, en fin de compte, annulaient l'esprit des Écritures.


Contexte historique de la formation des pharisiens

Les pharisiens sont apparus à l'époque du Second Temple, vers le IIe siècle avant J.-C., comme un groupe religieux dédié à protéger la pureté de la loi mosaïque face aux influences hellénistiques. Ils se présentaient comme les défenseurs de la Loi et de la tradition juive, en contraste avec les sadducéens, qui étaient plus proches de l'aristocratie et du pouvoir politique. Le nom « pharisien » provient du terme hébraïque « perushim », qui signifie « les séparés », reflétant leur désir de se séparer de toute impureté religieuse.


Confrontation avec Jésus

Un exemple éloquent est la confrontation entre Jésus et les pharisiens concernant l'observance du sabbat. Dans Matthieu 12:1-14, les pharisiens accusent Jésus de violer le sabbat parce que ses disciples arrachaient des épis pour apaiser leur faim. Jésus leur répond en faisant appel aux Écritures, leur montrant que la miséricorde et la compassion sont plus importantes que les règles rigides : « Or, je vous le dis, il y a ici plus que le temple. Si vous saviez ce que signifie : ‘Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices’, vous n’auriez pas condamné des innocents » (Matthieu 12:6-7).


Ici, Jésus ramène l'interprétation à la vérité divine des Écritures, soulignant que l'esprit de la Loi est la miséricorde et l'amour des hommes, et non une application mécanique des règles. Les pharisiens, influencés par un légalisme enraciné dans les raisonnements philosophiques, avaient perdu l'essence de la relation avec Dieu.


3. Les sadducéens : le rejet de la résurrection et le conflit avec le surnaturel

Un autre affrontement majeur s'est produit entre Jésus et les sadducéens, qui, influencés par le rationalisme, rejetaient la résurrection des morts et d'autres concepts surnaturels. La philosophie épicurienne et stoïcienne, qui mettait l'accent sur le matérialisme et la raison, avait conduit les sadducéens à nier l'existence des anges, des esprits et de la résurrection.


Origine des sadducéens

Les sadducéens, à la différence des pharisiens, étaient issus de familles aristocratiques et étaient associés au sacerdoce du Temple de Jérusalem. Leur nom dérive probablement du nom du grand prêtre Tsadok, qui a servi sous le règne du roi David. Ce groupe s'était acquis une réputation en soutenant un judaïsme centré sur le Temple et sur les rituels stricts liés au culte du Temple, mais sans reconnaître la tradition orale des pharisiens.


Confrontation avec Jésus

Dans Matthieu 22:23-33, les sadducéens défient Jésus avec une question sur la résurrection, espérant le discréditer. La réponse de Jésus souligne qu'ils ne comprennent pas les Écritures, car ils s'appuient sur des raisonnements philosophiques et non sur la révélation divine : « Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures ni la puissance de Dieu. » Jésus fait référence à Exode 3:6 pour démontrer la résurrection, montrant que Dieu est un Dieu des vivants, non des morts.


Ainsi, Jésus a combattu les conceptions matérialistes des sadducéens, montrant que Dieu agit au-delà de la raison humaine et que sa puissance se manifeste dans le surnaturel. Il a souligné que la foi doit être fondée sur ce que Dieu a révélé dans les Écritures, et non sur les limites imposées par la pensée philosophique.


4. La condamnation de Jésus :

un conflit entre la philosophie des "Essences" et la Révélation divine

L'affrontement final entre Jésus et le Sanhédrin lors de son procès a été influencé non seulement par des considérations théologiques, mais aussi par des conceptions philosophiques issues de la pensée grecque, en particulier des théories d'Aristote sur les « essences » et les « substances ». Cette vision philosophique a profondément marqué la manière dont les dirigeants religieux percevaient la relation entre Dieu et l'homme, contribuant à la condamnation de Jésus pour ce qu'ils considéraient comme une blasphème – une violation des concepts philosophiques de la nature divine et humaine.


La philosophie des essences : une source de confusion théologique

Dans la philosophie aristotélicienne, le concept d'« essence » ou de « substance » représente la nature fondamentale et immuable d'une chose. Les dirigeants religieux juifs, qui avaient développé leur pensée sous l'influence de la philosophie hellénistique, appliquaient cette idée à leur théologie. Pour eux, Dieu était vu comme une « essence » totalement distincte et séparée de la nature humaine, ce qui signifiait qu'aucun être humain ne pouvait partager cette essence ou prétendre être un avec Dieu. Ainsi, lorsque Jésus a affirmé qu'il était le Fils de Dieu, ils ont interprété cette déclaration dans les termes philosophiques de l'essentialisme, la considérant comme une prétention à partager la même essence que Dieu – un blasphème impardonnable à leurs yeux.


Jésus et la révélation des Écritures : une vérité fondée sur l'Alliance

Alors que les dirigeants religieux fondaient leurs accusations sur le concept philosophique des essences, Jésus a ancré son autorité entièrement sur la révélation divine et les Écritures, non sur des spéculations philosophiques. La véritable clé pour comprendre la position de Jésus vient du concept de l'Alliance, en particulier l'Alliance de l'oint, qui était un thème central dans l'histoire biblique d'Israël.


Jésus n'a jamais prétendu partager la même « essence » que Dieu dans les termes philosophiques grecs. Au lieu de cela, Il a affirmé qu'il était le Fils de Dieu sur la base d'une Alliance révélée et confirmée lors de son baptême, lorsque le Saint-Esprit est descendu sur Lui et que la voix de Dieu a déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3:17). Ce moment marque l'onction de Jésus en tant que Messie, le messager spécial envoyé par Dieu pour accomplir les promesses divines.


Jésus a légitimé son statut de Fils de Dieu par les Écritures, et non par des concepts philosophiques grecs. Dans sa discussion avec les Juifs, Jésus a fait référence au Psaume 82:6, où Dieu dit : « J'avais dit : Vous êtes des dieux », montrant ainsi que le terme « dieux » avait déjà été appliqué dans les Écritures à ceux qui étaient oints par Dieu avec une autorité spéciale. Ces personnes ne partageaient pas l'essence divine, mais avaient une relation de responsabilité et de mission, étant envoyées pour rendre justice au Nom de Dieu. Jésus, dans cette même lignée, était l'Oint qui venait apporter la Vérité sur Dieu, représentant pleinement le Père. Comme il l'a dit : « Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14:9).


La philosophie des essences contre la révélation de l'Alliance

Ainsi, le conflit entre Jésus et le Sanhédrin était une confrontation entre deux manières fondamentalement différentes de comprendre la relation entre Dieu et l'homme. Les dirigeants religieux, influencés par la philosophie hellénistique, voyaient cette relation de manière fixe et statique, fondée sur le concept d'essence, qui excluait toute possibilité qu'un homme puisse avoir une relation aussi étroite avec Dieu. D'un autre côté, Jésus a montré que sa relation avec le Père n'était pas basée sur l'essence, mais sur l'Alliance conclue entre Lui et le Père, qui avait été validée par l'onction du Saint-Esprit lors de son baptême. Cette Alliance le légitimait à se présenter comme le Fils de Dieu, sans violer aucun principe philosophique ou théologique.


Les dirigeants religieux, à travers le prisme de la philosophie des essences, ont considéré que la prétention de Jésus à être le Fils de Dieu était un blasphème, car ils comprenaient ce concept comme une revendication de partager la même essence divine. En revanche, Jésus a complètement rejeté cette façon de penser, en utilisant les Écritures pour montrer qu'il était légitime en tant que Fils de Dieu sur la base d'une relation d'Alliance, dans laquelle Dieu l'avait envoyé pour apporter le salut et révéler la vérité divine au monde.


Ainsi, tandis que le Sanhédrin condamnait Jésus sur la base d'un concept philosophique étranger à la vérité des Écritures, Jésus se fondait uniquement sur la révélation divine, confirmant qu'il était le Fils de Dieu, non par "essence", mais par la mission et l'onction qu'il avait reçue lors de son baptême, comme cela avait été prédit dans les Écritures.


Conclusion

Jésus et ses disciples se sont trouvés dans une confrontation continue avec les dirigeants religieux juifs, qui fondaient leurs croyances sur la philosophie hellénistique et les raisonnements humains. Tandis que Jésus apportait le message clair de la vérité divine, fondé sur la révélation des Écritures et la puissance de Dieu, les pharisiens, les sadducéens et d'autres dirigeants religieux avaient construit un système de croyances basé sur des interprétations philosophiques. Ce conflit entre l'Écriture inspirée et la philosophie humaine a culminé dans la condamnation de Jésus, mais la victoire finale de la vérité révélée a été affirmée par sa résurrection.


Cette confrontation entre la révélation divine et les raisonnements philosophiques reste une leçon pour ceux qui cherchent à comprendre comment les influences philosophiques peuvent pervertir la Vérité.





Philosophie et Révélation


Le Conflit et la Réponse de Dieu


Le conflit entre la philosophie et la révélation est une tension profonde qui a façonné l'humanité depuis les temps les plus anciens. La philosophie, fondée sur la raison et l'observation, a toujours contesté les vérités surnaturelles et divines, cherchant à expliquer le monde par le pouvoir de la pensée humaine. En revanche, la révélation, en tant que manifestation directe de la divinité, revendique une autorité suprême sur la connaissance, offrant des vérités absolues au-delà de la compréhension humaine.


Cette confrontation n'a pas été qu'un simple désaccord intellectuel. C'était une lutte pour le contrôle de la connaissance et pour la définition de la manière dont les sociétés construisent leur compréhension fondamentale de l'univers, de la moralité et de la vérité. Des premières disputes en Grèce antique, en passant par le Moyen Âge et les Lumières, jusqu'à la « mort de Dieu » proclamée par les philosophes modernes, cette lutte a profondément influencé toutes les civilisations, laissant des traces profondes dans la religion, la politique et la science.


Cependant, après deux millénaires de silence divin apparent, la prophétie scellée de Daniel 8 nous offre une nouvelle perspective sur ce conflit, montrant que Dieu avait prévu avec précision tout ce qui allait se passer. La philosophie a assumé le rôle d'architecte de la société humaine, mais la révélation, à travers cette prophétie, apporte la réponse finale.


1. La Grèce antique : Oracles, Révélation et la naissance de la philosophie


Dans la Grèce antique, les oracles étaient considérés comme des sources essentielles de révélation divine. Les gens de toutes les couches sociales venaient consulter les oracles dans l'espoir que les dieux leur révèlent la vérité ou leur donnent des conseils. Le plus célèbre d'entre eux, l'oracle de Delphes, est devenu un symbole central de la sagesse divine. Pour les Grecs, la révélation divine était incontestable, et la religion et la politique étaient imprégnées de cette vision surnaturelle.


Cependant, cette hégémonie de la révélation fut remise en question avec l'apparition des premiers philosophes. Thalès, Anaximandre et Héraclite cherchaient à expliquer la réalité par des méthodes naturelles et rationnelles, sans recourir à l'intervention divine. Thalès proposa que l'eau est la substance primordiale de l'univers, tandis qu'Héraclite considérait le feu et le changement constant comme l'essence de la réalité. Ces théories étaient fondées sur l'observation et le raisonnement, et non sur la révélation divine.


La plus grande rupture entre révélation et raison est venue avec Aristote, un penseur qui allait changer à jamais la manière dont l'humanité envisage la connaissance. Aristote affirmait que la raison humaine est la seule source valide de vérité, et que la connaissance doit être acquise par l'observation et l'analyse logique. Dans son ouvrage Métaphysique, Aristote a systématisé la philosophie de manière à placer l'esprit humain au-dessus de toute autre source de connaissance.


Cela marqua le début d'une lutte intellectuelle qui allait durer des millénaires et qui remettait pour la première fois en question la révélation.


2. La Philosophie sur la scène internationale : de la Grèce à Alexandrie et au-delà


Avec les conquêtes d'Alexandre le Grand, la philosophie grecque a dépassé ses frontières initiales et commencé à influencer les civilisations du Moyen-Orient et de l'Inde. Le point central de cette expansion fut la Bibliothèque d'Alexandrie, fondée vers 283 av. J.-C. Ce n'était pas seulement un lieu de rassemblement des connaissances, mais un « temple de la philosophie », où des penseurs venus des quatre coins du monde se rencontraient pour débattre d'idées philosophiques, scientifiques et religieuses.


Cette période a marqué le début de l'influence de la philosophie sur d'autres cultures, y compris le judaïsme. Bien que le judaïsme entretenait une relation beaucoup plus claire avec la révélation, fondée sur les lois données par Dieu, l'hellénisme et la philosophie grecque ont commencé à s'infiltrer dans la pensée juive, notamment dans des sectes telles que les pharisiens et les sadducéens. Les pharisiens, influencés par le platonisme, croyaient en l'immortalité de l'âme et en la résurrection, tandis que les sadducéens, sceptiques, niaient ces concepts et étaient plus proches du rationalisme hellénistique.


Cette infiltration de la philosophie dans la pensée religieuse a préparé le terrain pour le moment où Jésus est venu, alors que les chefs religieux de l'époque étaient déjà influencés par des concepts philosophiques, contestant ainsi les éléments fondamentaux de la révélation divine. La philosophie commença à saper la révélation divine, imposant la pensée rationnelle comme source de connaissance, même au sein des traditions religieuses.


3. Philosophie et Christianisme : des dogmes aux Lumières


Avec la propagation du christianisme, la philosophie commença à jouer un rôle central dans la définition des dogmes religieux. Des penseurs chrétiens comme Saint Augustin et Thomas d'Aquin tentèrent de réconcilier la révélation divine avec la raison humaine. Augustin, influencé par le platonisme, soutenait que la raison peut aider à comprendre la foi, tandis que Thomas d'Aquin intégrait les idées d'Aristote dans la théologie chrétienne.


Cette intégration ne fut pas sans conséquences. La philosophie ne fit pas que compléter la révélation, elle la transforma profondément. Les doctrines les plus importantes de l'Église, telles que la Trinité et la double nature du Christ, furent influencées par des débats philosophiques, et non par la révélation pure. Les idées philosophiques sur l'essence et l'existence ont façonné les concepts religieux centraux.


  • La Trinité : Cette doctrine, essentielle pour le christianisme, a été formulée dans le contexte des disputes philosophiques du Moyen Âge, sous l'influence du néoplatonisme.
  • La double nature du Christ : Le débat sur la nature divine et humaine du Christ fut influencé par les conceptions philosophiques grecques sur l'être et l'essence.
  • Le péché originel : C'est une autre doctrine chrétienne qui n'existe pas dans le judaïsme et qui a été développée par Saint Augustin, sous l'influence des idées philosophiques sur la nature humaine et le péché. Alors que l'Ancien Testament, source du judaïsme, ne fait pas référence au péché originel, Augustin introduisit ce concept pour soutenir une certaine vision de la nature humaine et du salut, marquant ainsi une influence philosophique claire dans la théologie chrétienne.


Alors que la philosophie fut utilisée pour soutenir certains dogmes religieux, elle plaça progressivement la révélation sous l'autorité de la raison. Au lieu d'être un pouvoir purement surnaturel, la révélation devint un domaine qui devait être expliqué et justifié philosophiquement.


4. La Philosophie moderne et le rejet de la Révélation


Avec la Renaissance et les Lumières, la philosophie reprit ses attaques frontales contre la révélation, d'une manière qui rappelait les contestations de la Grèce antique. La philosophie ne se contentait plus de remettre en question la révélation, elle en vint à la nier ouvertement. Contrairement à la période médiévale, où la philosophie conservait encore un « vêtement religieux », elle renaquit avec une liberté absolue d'expression.


Des philosophes tels que René Descartes, John Locke et David Hume soutinrent des idées qui attaquèrent les fondements de la foi religieuse. Emmanuel Kant et d'autres penseurs des Lumières soulignèrent que la raison, et non la révélation, est la source suprême de la connaissance. Peu à peu, la vérité révélée fut remplacée par une vérité construite par l'homme, indépendante de toute autorité divine.


Cette attaque ouverte contre la révélation est parfaitement reflétée dans la prophétie de Daniel 8, où la petite corne, symbole de la philosophie, est décrite ainsi : « À la fin de leur domination, quand les pécheurs auront rempli la mesure de leurs iniquités, il s'élèvera un roi insolent et expert en ruses… » (Daniel 8:23)


Cette description est une référence directe à la manière dont la philosophie moderne, dénuée de toute retenue, a proclamé la mort de Dieu et a contesté ouvertement la révélation. La philosophie, libérée de toutes contraintes, a assumé le rôle d'architecte de la vérité dans la société.


5. « La Mort de Dieu » et les attaques de la Philosophie


Le point culminant de cette évolution fut atteint au XIXe siècle, lorsque Friedrich Nietzsche déclara « Dieu est mort ». Ce n'était pas seulement une affirmation provocatrice, mais un reflet de la réalité intellectuelle et culturelle de l'époque. La philosophie, par le rationalisme et l'empirisme, en était venue à rejeter complètement l'idée de révélation divine.


De plus, la philosophie a développé des idées diamétralement opposées entre elles, mais qu'elle a présentées simultanément comme des « vérités valides ». Par exemple, le capitalisme et le communisme, deux idéologies philosophiques opposées, furent considérées comme des solutions possibles pour organiser la société. La philosophie moderne a créé un paysage intellectuel où la vérité est devenue relative et subjective, et la confusion entre le bien et le mal s'est intensifiée.


Cette jonglerie des vérités et des concepts est illustrée par la prophétie de Daniel 8:23, où le « roi insolent et expert en ruses » représente la philosophie qui, sans crainte ni retenue, a pris le contrôle de la connaissance et de la société.


6. La Prophétie de Daniel 8 : Comment Dieu perçoit la Philosophie


La prophétie de Daniel 8 est une description exacte de la philosophie et de son influence sur la révélation divine pendant une période de 2300 ans. La philosophie, symbolisée par la petite corne, est la force qui est née de la Grèce antique et a continué à contester la révélation divine.


« De l'un d'eux sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient et vers le plus beau des pays. Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et les foula aux pieds. Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire. » (Daniel 8:9-11)


Cette prophétie décrit parfaitement la manière dont la philosophie a sapé l'autorité divine, « piétinant » les fondements sacrés de la révélation et les remplaçant par la raison humaine. Dieu a permis à la philosophie de se manifester librement, mais cette prophétie montre que l'échéance approche et que la période de domination de la philosophie arrivera à son terme.


7. Conclusion : Dieu n'a pas été surpris – La Révélation triomphe


Le silence de Dieu face à cette ascension de la philosophie n'était pas un signe d'absence, mais une stratégie divine. La prophétie scellée de Daniel 8 est la réponse finale de Dieu, qui montre qu'Il non seulement savait à l'avance l'ascension de la philosophie, mais avait aussi anticipé tout ce qui allait se passer.


À la fin de la période de 2300 ans, la révélation triomphe, montrant que la vérité divine ne peut être vaincue. La philosophie a façonné la société humaine et attaqué la révélation, mais Dieu a toujours eu le contrôle final. À travers cette prophétie, Il nous montre que sa vérité est restée intacte et que la période de « silence » a pris fin.



La Philosophie et le Jeu de la Vérité


Comment les Philosophes et les Théologiens Dépassent la Raison


Tout au long de l'histoire, la philosophie et la théologie ont été étroitement liées à ce que signifie détenir l'autorité sur la vérité. Ces domaines, apparemment dédiés à l'exploration de la pensée critique et de l'esprit révélateur, ont mis le contrôle de l'autorité au centre de leurs activités. Cependant, plus que cela, ils ont développé une capacité subtile et souvent insaisissable à embrouiller et détourner la discussion lorsque la Vérité devient trop claire et difficile à contester. Dans cet article, nous explorerons comment ce mécanisme fonctionne, notamment à travers le prisme d'une prophétie biblique apparemment simple mais riche en implications : la Petite Corne de Daniel 8.


Philosophes et Théologiens : qui est vraiment la "Petite Corne" ?


La Petite Corne de la prophétie de Daniel 8 est un sujet controversé parmi les théologiens et les philosophes. Deux grandes interprétations tournent autour d'Antiochus Épiphane. Certains théologiens "clôturent" la prophétie avec lui, tandis que d'autres le "ressuscitent" 2 300 ans plus tard pour devenir une sorte d'antéchrist dans les temps de la fin. Mais quelle que soit la version, dans les deux cas, Antiochus devient le symbole de la "Petite Corne".


Le problème fondamental de cette interprétation est qu'elle ignore les preuves chronologiques et la logique de la prophétie. Selon le texte de Daniel, la Petite Corne est une puissance qui non seulement s'élève à partir de la Grèce, mais reste active et influente pendant une très longue période, jusqu'aux "temps de la fin". Or, Antiochus Épiphane est un personnage limité dans le temps, ayant une influence strictement localisée au IIe siècle avant J.-C. Alors, pourquoi ces interprétations continuent-elles de lier Antiochus à la "Petite Corne" ? C'est simple : pour éviter ce qui est évident.


La Philosophie comme Seule Alternative Réaliste


Si Antiochus Épiphane ne peut être la Petite Corne, alors qui peut-elle être ? Eh bien, la réponse devient claire si nous suivons non seulement le lieu et le temps de l'expansion de la corne, mais aussi la nature de ses activités. La Petite Corne est une force qui s'élève dans la Grèce Antique, reste active pendant 2 300 ans et concentre son activité sur la contestation et la subversion de l'autorité divine et de la révélation. Cela correspond presque exactement à la description de la philosophie.


La philosophie est apparue dans la Grèce Antique et, à travers de grands penseurs tels que Socrate, Platon et Aristote, elle a commencé à contester toute forme d'autorité qui n'était pas passée au crible de la raison humaine. Depuis lors, la philosophie a profondément influencé chaque aspect de la société, de la religion à la science, en passant par la politique et l'éthique. En bref, la philosophie a contesté l'autorité divine et créé une nouvelle forme d'autorité : la raison humaine.


Le Jeu des Interprétations et la "Ruse" des Philosophes et des Théologiens


C'est là que réside le véritable défi. Lorsqu'ils sont confrontés à cette vérité simple, de nombreux théologiens et philosophes se retirent derrière un jeu dialectique complexe, rempli de nuances et de subtilités. Pourquoi ? Parce que reconnaître la philosophie comme étant la Petite Corne reviendrait à saper leur propre autorité, car la "corne de la raison" dans la prophétie n'est pas la raison de tous les hommes, mais celle des philosophes, qui se sont attribués le rôle d'arbitres de la vérité.


Les philosophes ne cherchent pas la vérité pour tous, mais pour eux-mêmes. En d'autres termes, ils n'utilisent pas la raison comme un outil universel, mais la monopolisent et l'utilisent pour dicter ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. C'est pourquoi, même lorsqu'ils sont confrontés à un argument clair et cohérent, ils tentent de détourner la discussion vers des complexités inutiles, de relativiser la Vérité et de créer de la confusion. C'est un jeu subtil de ruse intellectuelle, où ils contrôlent les règles.


Dialogue avec les Théologiens : une Conversation avec "le Rideau Tiré"


Malheureusement, les théologiens ne sont pas très différents. Bien qu'ils prétendent s'appuyer sur la révélation et les Écritures, en réalité, ils tombent souvent dans le même piège philosophique. Ils souhaitent maintenir une autorité dogmatique, où la vérité est décidée par la tradition et les élites religieuses, et non par la révélation authentique.


Comme tu l'as mentionné, le dialogue avec eux devient souvent un "dialogue des sourds", où chacun évite la confrontation avec la vérité. Au lieu de s'engager dans une discussion honnête et ouverte, les théologiens recourent à des ambiguïtés et au relativisme, tout comme les philosophes. C'est une stratégie pour empêcher la vérité d'être reconnue et acceptée. Ils savent qu'une vérité claire pourrait saper le contrôle qu'ils ont sur l'interprétation des Écritures et des dogmes religieux.


Que Dit Daniel 8 ? Une Question Simple avec une Réponse Évidente


La prophétie de Daniel 8 est simple, mais pleine de significations profondes. Elle décrit une puissance qui a son origine dans la Grèce Antique et qui jouera un rôle central dans la contestation de l'autorité divine sur une longue période de 2 300 ans. Elle "s'élèvera" contre les vérités spirituelles, "renversera" le sacrifice perpétuel et détruira de nombreux fondements de la foi.


En utilisant cette description, il n'existe aucune autre force qui remplisse tous ces critères à part la philosophie. La philosophie s'est élevée dans la Grèce Antique et est restée active jusqu'à nos jours, influençant non seulement la théologie, mais aussi la politique, la science et la société dans son ensemble. Aucune autre puissance – ni Antiochus Épiphane, ni aucune autre figure historique – ne peut revendiquer une influence de 2 300 ans concentrée sur la subversion de la révélation divine.


Conclusion : La Philosophie est la Petite Corne


Comme le prouve l'histoire, la Petite Corne de Daniel 8 ne peut pas être Antiochus Épiphane, et toutes les tentatives pour le lier à cette prophétie sont pleines de lacunes et de contradictions. Pourquoi l'ange parlerait-il de "temps éloignés" dans le cas d'une figure historique ayant vécu à l'époque de la prophétie des "70 semaines" ? C'est un non-sens. Au contraire, toutes les preuves montrent clairement que la Philosophie est la seule force qui s'est élevée dans la Grèce Antique, a été active pendant 2 300 ans et a continuellement sapé la Révélation divine.


Les philosophes et les théologiens peuvent essayer de contourner cette vérité, de la compliquer ou de la diluer, mais les arguments restent clairs. La Philosophie est la Petite Corne. Si ce n'est pas la Philosophie, alors qui d'autre pourrait-ce être ?